Chapitre de livre : Duroisin N. & Mérenne-Schoumaker B. (2019). "Une formation géographique qui contribue à l’orientation scolaire". In Canzittu D, "Penser et agir l’orientation au 21ème siècle. De l'élève au citoyen engagé" , Ed. Qui plus est.

Nous soutenons que l’orientation scolaire sera davantage efficace si les élèves sont capables de comprendre les grands enjeux sociétaux actuels et d’anticiper les défis auxquels la société de demain devra faire face. Réaliser cette analyse de la société est l’une des missions de la formation géographique du XXIe siècle. Mais, à l’heure où la discipline souffre d’un déficit identitaire et que sa place dans les grilles horaires de cours est souvent remise en question, il parait important de ré-affirmer le fait que la géographie suscite le plaisir d’apprendre, contribue à l’éducation au bien-être et oeuvre à un enseignement à visée émancipatrice qui consiste à armer les élèves de savoirs, savoir-faire, attitudes et compétences diversifiés, précis, complexes qui leur permettront d’agir en tant que futurs adultes-citoyens conscients des enjeux de la société et préparés aux métiers de demain.

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Publication : Duroisin, N. (2017). Complexifier quantitativement et qualitativement le contexte d’apprentissage pour faire émerger des stratégies cognitives variées : évaluation d’une habileté spatiale par l’utilisation d’environnements virtuels. Evaluer. Journal international de Recherche en Education et Formation, 2 (3), pp. 33 – 45.

Percevoir un espace, s’y déplacer,(se) lereprésenteret reproduire des itinéraires sont des compétences essentielles voire vitales pour chaque être humain quel que soit son âge. Pourtant, l’enseignement formel laisse peu de place à l’apprentissage et l’évaluation de telles habiletés spatiales alors que leur mauvaise acquisition pose de nombreux problèmes dans la vie quotidienne (désorientation, mauvaise représentation de l’espace, trouble de la latéralité, utilisation abusive du GPS). Au départ de tâches de navigation spatiale, et plus précisément d’apprentissage d’itinéraires dans des environnements virtuels, dans lesquelles tous les enfants et adolescents peuvent s’engager cognitivement, nous montrons que ces derniers développent, en fonction de leur âge,des stratégiesde résolution de problèmes différentes. Nous montrons également qu’il est possible et important de complexifier les contextes d’apprentissage de façon quantitative et qualitative afin de faire émerger de nouvelles stratégies cognitives plus ou moins élaborées. Les environnements virtuels utilisés se révèlent alors être des outils d’évaluation intéressants pour y parvenir et pour remédier aux manques des évaluations plus traditionnelles. Au-delà d’un intérêt porté à la solution d’un problème donné, nous attirons, d’une part, l’attention sur l’utilisation de certains contextes d’apprentissage (ici virtuels) qui invitent les élèves à faire preuve de flexibilité cognitive. D’autre part, nous montrons que capacité à faire preuve de flexibilité cognitive est un élément important pour se montrer efficace face à la résolution de divers types de problèmes scolaires (i.e. en dehors de ce type de contexte virtuel).

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Duroisin N., Demeuse M., Bohbot V. (2016). Apprendre l'espace à l'école. Cahiers Pédagogiques, 527, 48-49.

L’équipe de recherche travaille sur les apprentissages scolaires ayant trait aux compétences spatiales : une thématique sous-estimée à la croisée de différents champs disciplinaires, sciences de l’éducation, psychologie cognitive et neurosciences.

Le texte paru dans les Cahiers pédagogiques est disponible ici.

Publication : Duroisin N., Demeuse M. (2016). Le développement de l’habileté de visualisation spatiale en mathématiques chez les élèves âgés de 8 à 14 ans. Petit X, 102, 5-25.

Dans le but d’évaluer, chez les élèves, certaines habiletés spatiales dans le domaine des mathématiques, une série d’expérimentations a été réalisée à partir d’un matériel simple et concret. Cet article décrit l’une de ces expérimentations. Celle-ci porte sur une habileté spatiale difficilement acquise : la visualisation spatiale. Inspirée de travaux piagétiens peu connus, l’expérimentation met à l’épreuve cette habileté visuo-spatiale au travers d’exercices portant sur la représentation d’empreintes et de sections de solides. L’analyse statistique implicative réalisée permet de mettre en évidence des difficultés récurrentes chez les élèves et ce, de manière surprenante, indépendamment de leur âge. Les résultats de cette expérimentation permettent d’orienter le travail des enseignants de mathématiques.

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